27.- LE TROISIÉME SERA LE BON - Lorsque l'on évoque la COVID* avec la même légèreté que j'ai pu le faire hier au nom de l'humour auquel tout le monde n'est pas contraint d'adhérer mais auquel nous sommes en droit de prétendre, il faut néanmoins garder à l'esprit qu'il s'agit bien d'un drame, certes pour les familles qui perdent un être cher, mort du virus et de la vieillesse, mais essentiellement pour le personnel soignant.
Manquant de bras, de jambes, de têtes - de personnel en somme - ces soignants - quelque puisse être leur rang dans la hiérarchie médicale - sont exposés à la pandémie, au stress, à la fatigue et à la tristesse de voir tant de malades partir et pas toujours par la grande porte ! Si je devais me faire vacciner - ce qui n'est pas fait ! - ce ne serait jamais que par respect pour ces gens-là. Ne pas venir rajouter mon cas sans importance à des milliers de cas - sans plus d'importance - mais dont la somme fini par être conséquente dans le vrai sens du terme.
Pourquoi sont-ils à ce point harassés les agents hospitaliers ? Ben oui vous le savez bien ! C'est que pendant des années et notamment les deux dernières et le retour du libéralisme arrogant, les gouvernants se sont acharnés à démanteler la fonction publique, y compris hospitalière, un gouffre financier qui engageait l'État, pour des nèfles croyait-il, d'autant que ces gens-là votent surtout à gauche ! Alors on a préféré chouchouter les siens, les actionnaires des cliniques privées où là on ne s'embarrasse pas de principe. La santé, y a pas à tortiller, ça doit rapporter du fric. Et pas qu'un peu ! Chirurgie esthétique ou de confort, actes chirurgicaux "légèrement" forcés, dépassements d'honoraires... Tout est bon dans le cochon de patient !
La France est totalement victime de la doctrine ultra-libérale née de Sarkozy, nullement freinée par Hollande et alors là, décuplée par le Jupiter de l'enrichissement des premiers de cordée et l'anéantissement de ceux qui ne sont rien.
Pas d'hôpital, pas de masque, pas de test et maintenant pas de vaccin ! Le bilan pandémique de la France et de celui qui la dirige est cité en exemple par le monde entier - y compris aux Yémen et en Moldavie - qui s'en bidonne. Mais s'il est un domaine dans lequel on excelle, force est de le constater même si on n'aime pas bien cette sorte de président accidentel, c'est celui de la privation des libertés publiques.
Et pour que ce soit clair, au lieu de se constituer en groupe de réflexion, d'action ou de décision sanitaire, la triplette Macron - Philippe - Castaner (vous avez remarqué, un seul s'est incrusté ! ) a opté directement pour un "conseil de défense", au dernier moment ils ont renoncé à "conseil de guerre" mais le coeur y était et c'est notre révolutionnaire en culotte courte qui l'avait d'ailleurs décrété, tout en nuance dès mars dernier: c'est la guerre !
La première guerre au monde et dans l'histoire de l'humanité sans doute où les victimes ont 84 ans de moyenne d'âge. C'est quand même dégueulasse d'exposer de cette manière nos vieux pioupious souvent perclus de diabète, d'obésité, de pathologie cardiaque.
Vous me direz que c'est pas plus mal et qu'au moins les jeunes vont bien ! Ben non justement ils ne vont pas bien du tout. Car depuis un an, ce sont les principales cibles du "conseil de défense". Trente mors dans un EHPAD du Gard et hop, ce sont les jeunes du Morbihan qu'on reconfine. C'est facile à comprendre, non ! Non ? Bon peut-être, mais enfin c'est comme ça !
Après deux confinements, la fermetures des bistrots, restos, cinoches, l'interdiction même de faire bamboche à la maison, un couvre-feu à 20 heures, puis à 18 heures... port du masque, distanciation physique, overdose de gel hydroalcoolique, les courbes du virus remontent systématiquement assez vite. Mais il y a toujours aussi peu de victimes et de cas graves chez les jeunes et jusqu'au moins de soixante-dix ans. Mais c'est quand même pour eux le troisième confinement...
De tout ce qu'à fait le gouvernement jusque-là, rien n'a marché. Mais le troisième confinement, vous allez voir, je le sens, c'est celui-là qui va régler la question du coronavirus. En mars on en sera enfin débarrassés....
* Vous avez vu, j'en connais qui me feraient bien passer pour un rebelle et pourquoi pas un insoumis tant qu'ils y sont ! N'empêche que j'écris COVID au féminin. Comme l'ont décidé de concert les autorités médicales et l'Académie française. Tout simplement parce qu'il s'agit d'un acronyme et que l'on accorde toujours sur le mot principal qui le compose. Traduit en Français cela donne : maladie du coronavirus. Donc on ne dira pas un maladie ! Voilà, c'est réglé et si ce n'est pas une affaire d'état en effet, on se demande bien pourquoi les trois-quarts des médias idiots, parlent encore du COVID.
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