25.- LE CORONAVIRUS RALLONGE LA VIE ! - En se prémunissant de toute tentation complotiste, sans se demander par exemple si la COVID nous a été expédiée de Chine par AliExpress ou livrée à domicile par l'Institut Pasteur, on peut tout de même essayé de chercher à savoir qui peut bien nous avoir envoyé Macron ! Il est incroyable non ?
Nous étions (enfin vous étiez ou ils étaient) suspendus - devant cet écran de moins en moins respectable et donc regardable, impatients, frémissants, parfois même admiratifs - à la sainte parole du premier de cordée qui allait proposer qu'on le suive.
"Grâce à vous, a-t-il dû leur violoner, leur flûter, le virus est en recul. Vous êtes formidables." C'est bien simple comme il était vingt heures, certains nostalgiques de la première vague ont dû aller s'applaudir sur leur balcon. Ben ça encore heureux qu'il est en recul ! A force d'enfermer les gens suivant des méthodes bien plus proches du Moyen-Âge que du transhumanisme, il est certain que le virus finit par plus trop trouver à qui empoissonner l'existence. Le cours du postillon - devenu quasiment introuvable dans la sphère publique - a même connu une sacré hausse sur la place. Il ne reste plus que le privé, celui que les macronistes aiment tant, mais là encore les restrictions draconiennes vont leur imposer de contourner les murs, voire d'ouvrir les portes pour atteindre la cible. Vous avez vu ! Les papis et mamies auront le droit de fêter noël avec leurs petits, mais à condition de manger à la cuisine. Et pourquoi pas dans le garage ? Ou dehors s'il fait bon ! C'est sûr que je vais aller y manger, moi, dans la cuisine...
Bon après, y a pas à dire, on a un président qui assure. Il a beau avoir raté Normale sup deux fois, il s'est quand même aperçu que moins les gens sortaient, moins ils étaient malades. Dès fois, c'est bon de savoir que tout là-haut, y en a un qui a du répondant. Un costaud.
Maintenant faut nuancer les belles mesures de ce président dont un tiers des français raffole. Si cet isolement nous protège de tout ça, grippe saisonnière, escherichia coli, herpès et autre MST, il est bon de s'interroger sans passion, mais sans faiblesse, sur l'opportunité de se prémunir du virus à la mode. La moyenne d'âge des victimes du corona est de 84 ans alors que l'espérance de vie des français est de 82 ans. Ce qui tendrait à démontrer que l'on peut espérer vivre deux ans de plus grâce au pangolin, à la chauve-souris, au vison et toute la ménagerie. Et y en a qui voudraient voir cette maladie qui rallonge la vie, disparaître. Ils n'ont pas de cœur ou quoi ? Pas de conspirationnisme s'il vous plaît, mais posons clairement les choses, ces vaccins qui vont débouler en surdose d'un peu partout, ne seraient-ils pas sur le point de provoquer un génocide organisé par les labos pharmaceutiques et par le haut-commissaire chargé du dossier des retraites ? Ah ! ils ne veulent pas cotiser plus longtemps ? et bien on va les vacciner !
J'ai une autre intuition. Et me demande si le petit banquier de l’Élysée et sa bande de joyeux drilles ne vont pas encore s'acharner sur le virus, parce que pendant ce temps on parle pas d'autre chose. De cancer par exemple ! Parce que le cancer y en a beaucoup plus, on en meurt parfois jeune et on n'en réchappe pas toujours. C'est curieux quand même que le cancer soit si mal considéré du pouvoir …
Mais pour le reste soyons rassurés, le "en même temps " reste la ligne de conduite : un coup à droite, un coup à droite. Et toujours avec une faculté d'innovation dans les contradictions. On se confine à bloc mais on peut sortir trois heures et dans un rayon de 20 bornes. Et la pas pareil ! Ça va devenir plus sportif ! Parce qu'un kilomètre en une heure, même mémé pouvait y parvenir et vous aviez le temps d'aller faire pisser votre tortue sans qu'elle se sente brusquée. Tandis que se taper vingt bornes en trois heures va falloir presser le pas et même y aller en petite foulée. Et si vous sortez faire pisser le chien, mieux vaudra choisir un lévrier.
Donc voilà, excellente nouvelle, on va pouvoir perdre des kilos en crapahutant. Le plus dur sera d'en reprendre. Le 20 janvier, qu'il envisage de rouvrir les bars et les restaurants ! Seule l'église sera habilité à servir la messe à la foule ! Bon, on perçoit bien, à son aisance au contact du peuple, une nette préférence pour l'eau bénite plutôt que l'apéro le soir au Café des copains. Quant au resto y a ce qu'il faut à l’Élysée ne soyez que modérément inquiets à ce niveau-là.
Mais bon sang qu'est ce qu'il vont tirer la langue les gargotiers ! Et encore eux c'est rien. On est en train d'abattre des forêts entières pour confectionner du papier et des billets en euros à profusion afin de les indemniser. Mais nous ! On va quand même pas être obligé de boire en juif (oups pardon !) et se noircir (hips excuse !) à grand coup de jaune (ben décidément, sorry !) tout seul à la maison pendant encore deux mois ?
Non parce que là faut lui dire au jupitérien, va y avoir bientôt d'avantage de morts par suicide* que par infection virale !
*Je n'ai pas choisi cette fin par pur cynisme ou dérision face à la mort de Christophe Dominici que j'ai tant aimé et qui me chagrine tant. Pour autant c'est une manière plus grave - que le ton habituel de ces chroniques -, de rappeler que des gens meurent d'autre chose que du virus à la mode et qu'il faudrait finir par s'attaquer aussi aux racines de ce désastre.
Jean-Noël et Nadau
Alors là, je suis content. Ce virus décidément est épatant. Car j'ai reçu avant hier un enregistrement de mon ami guitariste et chanteur pyrénéen, Jean-Noël. Jusque-là c'était souvent des blagues, des histoires salaces -il en faut, il en faut...-, des avis d'épidémiologistes et des documentaires de chiots de Silésie portant secours à un chat Siamois, mais rien d'important, pas une chanson. Et là ce montagnard a fait appel à l'un de ces condisciples au sommet, le grand, le beau Ian de Nadau.
Et Jean-Noël et Nadau, ça va bien ensemble, non ?
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