jeudi 15 octobre 2020






4 .- GÉNIE LESBIEN OU GÉNIE DU MÂLE ? - Avec des amies comme celles-ci, les féministes n'ont plus besoin d'ennemis ! Je ne sais plus exactement qui je paraphrase, mais la périphrase tombe à pic. Trahison. Celle d'un long combat. D'une cause juste. Je ne vais pas d'un coup prétendre que toutes les chiennes de garde et les pasionarias de #mitou et de #tonporc m'émouvaient aux larmes, mais il y avait du sens et parfois du mérite à combattre certains patriarcats obsolètes, potentats incongrus. Injustices notoires.
Il m'arrivait de douter de la sincérité de certains témoignages vieux de vingt, trente ans et plus, lorsque les jeunes filles d'antan, venaient dénoncer certains agissements de mâles dont elles n'avaient, il est vrai, plus rien à espérer. Et d'inviter nos tigresses castratrices à aller voir sur d'autres coins du continent (à l'est notamment) et un peu par delà la Méditerranée, la péninsule arabique et les Océans, là où il restaient effectivement fort à faire. 
Le  féminisme,  comme pour tant de mes camarades de gauche, m'a toujours semblé  en effet une cause prioritaire et ne m'en suis jamais désolidarisé. Pour autant et bien avant la révélation de l'existence stupéfiante d'une Alice Coffin, elle n'a jamais été culturelle et  je vais vous raconter pourquoi. A la maison quand j'étais petit, c'est ma mère qui décidait de l'essentiel. Elle qui tenait les cordons de la bourse (et celles de papa sans doute). S'il avait fallu lui filer une baigne, elle n'aurait pas hésité. Chez moi c'est pareil. Sauf que la mienne, elle m'en a filé. Et pas qu'une fois ! 
Non je déconne, certes. Mais le féminisme dans une société de matriarcat telle que nous la connaissons, cela fait tout de même doucement rigoler. Certes le salaire des femmes faibles, des pauvres filles, demeure nettement insuffisant. Mais dans les entreprises - j'en ai tant vu dans la presse - comme à l'Assemblée nationale, au FMI ou à la BCE (ah bon ! c'est la même ?), j'en ai vu qui rayaient le parquet. Non de la pointe de leurs seins, mais avec de bonnes vielles canines.
Alors, des vilaines, des frustrées du cul, des aigries de la vie, des gouines qui poussaient leur haine du mec jusqu'à l'excès on en a beaucoup subi ces dix dernières années. Des ridicules dans le style Foresti ou Robin défilent en permanence devant les caméras bienveillantes et sensibles aux phénomènes de modes et autres Femen souvent très libres d'esprit mais plus encore de seins et de corps. 
Bref, nous étions entre gens bien élevés, plus ou moins sincères ou concernés et là, branle-bas de combat. On change de braquet. On injurie, on rabaisse, on menace...
Voici donc Coffin. Elle a des petits airs d'Alex ou d'Alain, mais c'est bien Alice. Une femme. Lesbienne. Typée ! Jusque là, fort bien, chacun fait ce qu'il veut avec son cul et c'est probablement notre seul point d'accord. Militante LGBT, féministe, écologiste - là c'est plus ennuyeux pour moi car cela serait plutôt mon camp ! - Par contre, ce que j'aime bien chez elle c'est son côté déconneur. Quand elle dit qu'elle est contente de ne pas coucher avec un homme car elle est sûre de ne pas se faire violer, tabasser ou tuer. Vous êtes pas morts de rire, vous ? 
Non ? Alors bougez pas, j'ai mieux. Elle ne lit plus un livre écrit par un homme. Elle n'écoute plus de musique composée par un homme. Elle ne regarde plus un film réalisé par un homme. Et en conclusion, l'amante  religieuse, appelle à l'extermination des hommes. J'avoue que la scène serait assez réussie, s'il s'agissait de théâtre. Las, nous découvrons ici un one woman show d'une dimension assez nouvelle et qui dépasse tout ce que l'on a connu en manières de provocation, d'absurdité et même d'hallucination.
Je n'avais entendu ce nom - Coffin - que de très loin, de Paris où elle avait activement contribué au déboulonnage d'un de ses collègues de la mairie, Christophe Girard coupable d'avoir déjeuné trois fois avec Matzneff. On est bien d'accord qu'on marche sur la tête !
Je n'ai évidemment pas envie d'en savoir plus sur l'autrice du "Génie lesbien". Mais je la verrais bien aussi antispéciste. Elle qui considère l'homme comme une sous-merde c'est un rien paradoxal, mais passons. Végane sans doute. Pour être si molle du bulbe, c'est qu'elle doit manquer de protéines. Il y en a aussi beaucoup dans le sperme, mais apparemment elle est, de ce côté-là, au régime sec. Mais si elle s'alimente normalement - enfin un truc normal chez elle ! - elle ne doit bouffer que de la viande de génisse, de brebis, de jument. Et évidemment - empêchez-moi ! - de truie et d'ânesse. Ce qui pourrait amorcer le début d'explication de bien des choses... Quant aux bêtes, si elles ne sont pas nécessairement abattues "hallal", elle doivent l'être obligatoirement, pardi, par une femme. LGBT de préférence... 
La mauvaise nouvelle dans tout ça, c'est que malgré leur préférence sexuelle, elles semblent se reproduire. Ainsi m'annonce-t-on qu'une certaine Pauline Harmange a commis il y a quelques temps déjà, un pamphlet, un soufflet pas encore retombé, qui a pour non : " Moi les hommes, je les déteste ".
Hé bé dis-donc ! A ce rythme, je vous prends les paris que dans cette exquise surenchère on devrait voir paraître pour les fêtes de Noël : " Coupons-leur les boules ! " Et comme y aura bientôt plus de sapin... 
Enfin ! Les pôvres, ce qu'elles auront obtenu et ce n'est pas rien, c'est de rendre la misogynie presque sympathique. Tout au moins si on la compare à cette misandrie-là !








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