dimanche 31 mai 2020






30-. SE FEDERER DANS LE CALME, AVEC DETERMINATION - Soyons clairs. Je ne me suis pas lancé dans la publication de cette lettre quotidienne pour faire des émules - pas plus que je ne m'adresse à des ânes ! -. Je ne suis pas du tout un adepte du prosélytisme. Elle serait en contradiction avec ma religion dont vous connaissez bien la profession de foi... Ni dieu, ni maître ! Après avoir tenu durant un an ce journal pour ma seule bienfaisance, quelques uns de ceux en connaissaient l'existence, insistèrent pour que je le partage. 
Il est un fait que lorsqu'on écrit - à plus forte raison si on en a fait son métier - c'est aussi pour être lu (même si le journal intime demeure une excellente thérapie). Mais l'idée, devenue une envie, de faire connaître sa vision de l'actualité - ou de l'histoire, de la philosophie, de la sociologie -, la tentation de tester sur un lectorat personnel, son humour - il faut se marrer, c'est plus important que tout -, son humeur, ses indignations - surtout ses indignations ! - , m'ont résolu à en faire l'expérience depuis deux mois. C'était je crois non loin des premiers jours de notre mise sous cloche et pourtant, je vous l'assure, ce n'était pas en rapport direct avec le confinement. J'aurais pu faire cela avant ou après, quelle importance ? 
Mes convictions politiques, tous ceux qui me lisent les connaissent ou les devinent. Elle ne sont pas essentielles dans la mesure où l'on peut être de bords différents, voire opposés et partager certaines idées, jugement et valeurs, jusqu'au lendemain où se sont d'autres qui approuvent. Il y a des cons de gauche qui roulent en grosses bagnoles, déferlent sur les pistes de ski et hurlent avec leurs morpions dans la piscine en emmerdant leurs voisins et il y a des gens de droite honnêtes - si, si ! - qui roulent en clio, savourent le silence, la nature et Jan de Nadau. 
Ce Federer... c'est pas pareil ! Avec près de 100 millions d'€
de gains par an, ce type dont le seul travail est de taper
dans une balle jaune, est le sportif le mieux payé au monde.
Oh Roger, va falloir penser à le rendre tout ce pognon ! 
Je ne connais évidemment pas tous ceux qui consultent le blog, mais je sais qui figure sur la liste des abonnés. Y compris ceux qui ont essayé sans jamais parvenir à valider leur démarche ! Parmi eux, il y a évidemment Jean-Pierre, mais aussi Jean-Claude, Alain , Hervé, sans doute quelques autres, qui sont plutôt de droite. Macron, Wauquiez, peut-être pire, si c'est possible ! Alors vous mes amis, que je remercie et que je tiens à conserver, aujourd'hui ce n'est pas pour vous. Sans doute demain vous me retrouverez avec d'autant plus de plaisir, que vous ne saurez pas comment je prépare l'accession d'une gauche radicale au pouvoir. 
Car je vais évoquer la nécessité pour la gauche - la vraie pas celle des parvenus, profiteurs et autres opportunistes que l'on a bien connu au PS - de se rassembler pour constituer entre la droite libérale du pognon "sarkozyste" ou " macronienne " - c'est la même mais en pire maintenant - et la droite nationaliste et raciste de la "racaille" Le péniste, une troisième voie. 
Des libertaires - les libertins seront aussi les bienvenus, surtout en fin de soirée - aux anciens frondeurs du PS, je pense à Dussopt et Véran (mais non je déconne !) plutôt à Hamon, Montebourg, Lienemann, Filoche évidement, en passant par les Insoumis, le Nouveau parti anticapitaliste, le Parti Communiste, les micros partis, les mouvements citoyens, les alternatifs, les ONG, plus quelques électrons libres dans lesquels il m'est aisé de me reconnaître. 
Naturellement je n'ai pas oublié les Verts. Ils sont même au coeur de l'enjeu de cette nouvelle République.  Ce qui est embarrassant avec eux, c'est que tout en les sachant en grande majorité de gauche, ils demeurent d'une instabilité rare. Je ne vais pas reparler de Hulot, Mamère, Canfin, Duflot, Voynet, Bennahmias et tous ceux qui virèrent et revinrent, mais du poids lourd du moment : Jadot ! Il y a trois ans, à ma grande et belle surprise, il avait opté pour une alliance aux présidentielles avec l'ami Hamon. Le moins que l'on ait pu observer c'est que ça n'avait pas fonctionné ! Du coup le "Vert" quitta cette bonne pomme de Benoît, pour monter fort opportunément aux arbres des Européennes. Ce qui porta ses fruits ! Jusque-là rien à dire. C'est la politique ! Mais enfin, pour une élection intermédiaire et accessoire, avec 16,5 %, loin derrière la droite d'en Marche et celle du Rassemblement National, il n'y avait pas non plus de quoi s'enflammer. 
C'est pourtant ce qu'il fit, Jadot-lapin ! Il s'y croyait tant qu'au lendemain de l'élection, il commença à se répandre en expliquant que l'écologie n'était ni de droite, ni de gauche. Et allez, encore un ! Mais si mon "grandet", l'écologie est de gauche. La Vraie, la pure. Car incompatible avec l'économie de marché, du profit et des riches qui se moquent de l'environnement comme de colin-tampon ! Les verts se sont ceux des ZAD qui se battent contre les implantations d'usines, de parc de loisirs, d'aéroports, la destruction de forêts, de zones humides, d'espaces naturels, d'espèces menacées. Ceux sur qui l'on tire comme de "vulgaires" gilets jaunes !  Les autres ce sont des écologistes de compromission, d'opérette, de salon où l'on préfère le homard des côtes bretonnes aux côtes de blette.    A la de Rugy en somme. Candidat à l'investiture PS un jour, ministre chez Macron le lendemain ! Bon, vous me direz, y a pas plus naturel que la girouette ! 
Voici que depuis quelques temps la perspective de voir les groupuscules de gauche repartir chacun de leur côté, pour compter leurs élus, leurs petits pourcentages et les sous qui leur permettraient de faire fonctionner leurs petites boutiques égotiques toutes en perdition, me désespérait. Une résignation qui frappe des millions d'entre nous, contraints au renoncement, au désappointement, à l'abstention. Qu'ils se démerdent ! 
Et puis, tout à l'heure en jetant un oeil sur Médiapart auquel je me suis abonné sans avoir jamais le temps de le consulter, la chronique d'un invité m'a fait dresser les oreilles.Oui, que les oreilles ! pour le reste, on verra un peu plus tard ! 
Alors donc j'ai d'abord lu ça : " Féroce, le capitalisme ne peut pas être maîtrisé, amendé ou bonifié. Tel un vampire ou un trou noir, il peut tout aspirer. Il n’a pas de morale ; il ne connaît que l’égoïsme et l’autorité ; il n’a pas d’autre principe que celui du profit. Cette logique dévoratrice est cynique et meurtrière, comme l’est tout productivisme effréné. Se fédérer, c’est répondre à cette logique par le collectif, en faire la démonstration par le nombre et assumer une opposition au capitalisme, sans imaginer un seul instant qu’on pourrait passer avec lui des compromis. " 
J'ai cru percevoir au plus lointain de mon imaginaire,  le roulement des R de Jaurés ou de Torrez. Et puis non loin de là, ça encore : " nous avons conscience que la puissance du capital ne laissera jamais s’organiser paisiblement une force collective qui lui est contraire. Nous connaissons la nécessité de l’affrontement. Il est d’autant plus impérieux de nous organiser, de tisser des liens et des solidarités tout aussi bien locales qu’internationales, et de faire de l’auto-organisation comme de l’autonomie de nos actions, un principe actif, une patiente et tenace collecte de forces. Cela suppose de populariser toutes les formes de démocratie vraie : brigades de solidarité telles qu’elles se sont multipliées dans les quartiers populaires, assemblées, coopératives intégrales, comités d’action et de décision sur nos lieux de travail et de vie, zones à défendre, communes libres et communaux, communautés critiques, socialisation des moyens de production, des services et des biens…"
Et là, je me suis dit, " Mon coco, ça m'intéresse ! "  Oh ! pas pour prendre la tête de quoi que ce soit. Ni même pour donner autre chose que mon avis ! Mais parce que je sens qu'il existe dans toutes les classes d'âge, dans le champ habituel des consciences humaines et sociales, une force potentielle en mouvement, qui va du monde ouvrier à une grande majorité des intellectuels, en passant par l'ensemble des enseignants, soignants et fonctionnaires. 
Sur ces bases qui ne s'éloignent guère de celles qui jalonnèrent l'histoire depuis la deuxième République, la tribune de ce mouvement sobrement nommé "Se fédérer" m'a semblé fortement prometteuse. Parce qu'elle participe d'un authentique mouvement démocratique. Nous sommes des milliers, bientôt des millions à ajouter nos noms sous ce manifeste. Plus tard nous allons tous contribuer à bâtir un programme, des propositions. 
Nous les peaufinerons, les soumettrons, nous voterons. Sur la base de ce document, ceux qui souhaiteront le porter aux élections, et crucialement aux présidentielles de 2022, se présenteront face aux adhérents de "Se fédérer" et celui qui en sera le plus convaincant, c'est à dire le plus proche, représentera cette fédération écologiste, anti-capitaliste et humaniste. Il y en aura qu'un, susceptible ainsi d'arriver en tête d'un premier tour !  Il s'appellera Autain, Taubira, Poutou, Mélenchon, Hamon, Jadot, Ruffin ou Dupont, la consonance de son nom, la longueur de son sexe et ses origines tribales, n'auront aucune importance. 
Je sais bien que l'on va encore m'accuser de rêver, voire d'être niais, tel Fernandel dans un film inspiré de Giono.  C'est toujours mieux, mesdames et messieurs que de s'accommoder de cette société injuste et infâme, c'est beaucoup mieux que d'être résigné. 
Si vous voulez en savoir plus, voici le lien vers le site : http://sefederer.mystrikingly.com/
Et ci-dessous, le texte intégral de "Se fédérer" paru sur Médiapart, avec la liste des premiers signataires... 

Dès fois que vous auriez un léger coup de pompe avant d'attaquer ce qui suit,
 le camarade Jean-Jacques P. nous offre ce petit coup de Shadok... 


LA TRIBUNE DE "SE FEDERER" PARUE DANS MEDIAPART
 
" Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer. Sans doute plus que jamais au moment où une crise économique, sociale et politique commence de verser sa violence sans faux-semblant : gigantesque et brutale. Si « nous sommes en guerre », c’est bien en guerre sociale. D’ores et déjà les attaques s’abattent, implacables : le chantage à l’emploi, la mise en cause des libertés et des droits, les mensonges et la violence d’État, les intimidations, la répression policière, en particulier dans les quartiers populaires, la surveillance généralisée, la condescendance de classe, les discriminations racistes, les pires indignités faites aux pauvres, aux plus fragiles, aux exilé·es. Pour une partie croissante de la population, les conditions de logement, de santé, d’alimentation, parfois tout simplement de subsistance, sont catastrophiques. Il est plus que temps de retourner le stigmate contre tous les mauvais classements. Ce qui est « extrême », ce sont bien les inégalités vertigineuses, que la crise creuse encore davantage. Ce qui est « extrême », c’est cette violence. Dans ce système, nos vies vaudront toujours moins que leurs profits.
Nous n’avons plus peur des mots pour désigner la réalité de ce qui opprime nos sociétés. Pendant des décennies, « capitalisme » était devenu un mot tabou, renvoyé à une injonction sans alternative, aussi évident que l’air respiré – un air lui-même de plus en plus infecté. Nous mesurons désormais que le capitalocène est bien une ère, destructrice et mortifère, une ère d’atteintes mortelles faites à la Terre et au vivant. L’enjeu ne se loge pas seulement dans un néolibéralisme qu’il faudrait combattre tout en revenant à un capitalisme plus « acceptable », « vert », « social » ou « réformé ». Féroce, le capitalisme ne peut pas être maîtrisé, amendé ou bonifié. Tel un vampire ou un trou noir, il peut tout aspirer. Il n’a pas de morale ; il ne connaît que l’égoïsme et l’autorité ; il n’a pas d’autre principe que celui du profit. Cette logique dévoratrice est cynique et meurtrière, comme l’est tout productivisme effréné. Se fédérer, c’est répondre à cette logique par le collectif, en faire la démonstration par le nombre et assumer une opposition au capitalisme, sans imaginer un seul instant qu’on pourrait passer avec lui des compromis.
Mais nous ne sommes pas seulement, et pas d’abord, des « anti ». Si nous n’avons pas de projet clé en mains, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à théoriser, penser mais aussi pratiquer des alternatives crédibles et tangibles pour des vies humaines. Nous avons besoin de les mettre en commun. C’est là d’ailleurs ce qui unit ces expériences et ces espérances : les biens communs fondés non sur la possession mais sur l’usage, la justice sociale et l’égale dignité. Les communs sont des ressources et des biens, des actions collectives et des formes de vie. Ils permettent d’aspirer à une vie bonne, en changeant les critères de référence : non plus le marché mais le partage, non plus la concurrence mais la solidarité, non plus la compétition mais le commun. Ces propositions sont solides. Elles offrent de concevoir un monde différent, débarrassé de la course au profit, du temps rentable et des rapports marchands. Il est plus que jamais nécessaire et précieux de les partager, les discuter et les diffuser.
Nous savons encore que cela ne suffira pas : nous avons conscience que la puissance du capital ne laissera jamais s’organiser paisiblement une force collective qui lui est contraire. Nous connaissons la nécessité de l’affrontement. Il est d’autant plus impérieux de nous organiser, de tisser des liens et des solidarités tout aussi bien locales qu’internationales, et de faire de l’auto-organisation comme de l’autonomie de nos actions un principe actif, une patiente et tenace collecte de forces. Cela suppose de populariser toutes les formes de démocratie vraie : brigades de solidarité telles qu’elles se sont multipliées dans les quartiers populaires, assemblées, coopératives intégrales, comités d’action et de décision sur nos lieux de travail et de vie, zones à défendre, communes libres et communaux, communautés critiques, socialisation des moyens de production, des services et des biens… Aujourd’hui les personnels soignants appellent à un mouvement populaire. La perspective est aussi puissante qu’élémentaire : celles et ceux qui travaillent quotidiennement à soigner sont les mieux à même d’établir, avec les collectifs d’usagers et les malades, les besoins quant à la santé publique, sans les managers et experts autoproclamés. L’idée est généralisable. Nous avons légitimité et capacité à décider de nos vies – à décider de ce dont nous avons besoin : l’auto-organisation comme manière de prendre nos affaires en mains. Et la fédération comme contre-pouvoir.
Nous n’avons pas le fétichisme du passé. Mais nous nous souvenons de ce qu’étaient les Fédérés, celles et ceux qui ont voulu, vraiment, changer la vie, lui donner sens et force sous la Commune de Paris. Leurs mouvements, leurs cultures, leurs convictions étaient divers, républicains, marxistes, libertaires et parfois tout cela à la fois. Mais leur courage était le même – et leur « salut commun ». Comme elles et comme eux, nous avons des divergences. Mais comme elles et comme eux, face à l’urgence et à sa gravité, nous pouvons les dépasser, ne pas reconduire d’éternels clivages et faire commune. Une coopérative d’élaborations, d’initiatives et d’actions donnerait plus de puissance à nos pratiques mises en partage. Coordination informelle ou force structurée ? Ce sera à nous d’en décider. Face au discours dominant, aussi insidieux que tentaculaire, nous avons besoin de nous allier, sinon pour le faire taire, du moins pour le contrer. Besoin de nous fédérer pour mettre en pratique une alternative concrète et qui donne à espérer.
Dès que nous aurons rassemblé de premières forces, nous organiserons une rencontre dont nous déciderons évidemment ensemble les modalités.
Pour rejoindre cet appel : appelsefederer@riseup.net
Site internet : http://sefederer.mystrikingly.com/

Premières et premiers signataires :

Nicole Abravanel, Étienne Adam, Christophe Aguiton, Omar Aktouf, Dominique Alcalde, Jean-Claude Amara, Anne-Laure Amilhat Szary, Nica Andersson, Franck Antoine, Sonia Anton, Philippe Arnaud, Arsija, Emmanuel Arvois, Sophie Asselineau, Jacky Assoun, Françoise Attiba,
Claude Bailblé, Bernard Baissat, Benjamin Ball, Philippe Banka, Ludivine Bantigny, Philippe Barre, Maya Basila, Christophe Baticle, Franc Bardou, Stefan Bekier, Gilbert Belgrano, Brigitte Bellard, Olivier Belmontant, Cecilia Benevides, Rémi Bénos, Camille Besombes, Judith Bernard, Alain Bertho, Eric Beynel, Jacques Bidet, Annick Bienfait, Stéphane Bikialo, Philippe Blanchet, Elisabetta Blarasin, Evelyne Bleu, Françoise Bloch, Frédéric Bodin, Giulia Boccato, Christophe Boëte, Pascal Boissel, Françoise Boman, Thierry Borderie, Mathieu Borie, Benoit Borrits, Bernard Bosc, Claude Boucher, Guillaume Bouchon, Stephen Bouquin, Aïcha Bourad, Leila Bourad, Driss Boussaoud, Jacques Boutault, Sarah Boyé, François Brun, Pascal Buresi, Noëlle Burgi-Golub, Laurent Bussière Saint-André,
Marie-Claire Cailletaud, Claude Calame, Stéphanie Calvo, Jérôme Camus, Patrice Candillon, Sébastien Canet, Cécile Canut, Pépita Car, Denis de Casabianca, Jean-Pierre Castex, Jean-Noël Castorio, Aurélien Catin, Thierry Cayot, Marc Cefallo, Christian Celdran, Dominique Cellier, Jean-Marc Cerino, Frédéric Certain, Catherine Chabrun, Gérard Chaouat, Siegfried Chapotin, Maureen Chappuit, Marie-Paule Chardon, Eric Charles, Bernard Charlot, Heidi Charvin, Luc Chelly, Nara Cladera, Charlotte Cléro, Yves Cohen, Gérald Collas, Hélène Collon, Marie-Agnès Combesque, Jean-Louis Comolli, Pierre Contesenne, Antonella Corsani, Annick Coupé, Saskia Cousin, François Coustal, Léon Crémieux, Marcel Cunin,
Laurence D., Alain Damasio, Antoine Dandonneau, Daniel Davoust, Guillaume Davranche, Vincent Debierre, Marielle Debos, Hugues Débotte, Hélène de Casabianca, Laurence De Cock, Eric Decamps, Stéphanie Dechezelles, Sophia Deeg, Hervé Defalvard, Michel Defalvard, Christian Delacroix, Frédéric Delarue, Jean-René Delépine, Jean-Étienne Delerue, Christine Delphy, Bruno Della Suda, Christian de Montlibert, Robert Descimon, Pierrick Descottes, Romain Descottes, Emmanuel Dessendier, Catherine Deston-Bottin, Rom Desh, Michel Defalvard, Sophie Desrosiers, Delphine Dieu, Serge D’Ignazio, Paul Dirkx, Joss Dray, Marnix Dressen-Vagne, Jean-François Dubost, Frédéric Dufaux, Jean-Michel Dufays, William Dufourcq, Anne Dufresne, Alice Dumoulin, Hélène Duvialard,
Stéphane Elmadjian, Jean-Paul Engélibert, Stéphane Enjalran, Didier Epsztajn, Annie Ernaux, Evelyne, Kévin Espinas, Ignacio Eyraud, Jean-Claude Eyraud, Laurent Eyraud-Chaume, Guillaume Faburel, Patrick Farbiaz, Dimitris Fasfalis, Jean Fauché, Daniel Faugeron, Pascale Fautrier, Mathieu Ferradou, Alexandre Ferran, Mathieu Fernandez, Renaud Fiévet, Yann Fiévet, Gérard Filoche, Sylviane Finucci, Marianne Fischman, Fabrice Flipo, Jeremie Foa, Jacques Fontaine, Paquita Franco Blanchard, Alain Frappier, Désirée Frappier, Yves Frémion, Bernard Friot, Karën Fort, Jacques Fortin,
Fanny Gallot, Alain Gallucci, Edith Galy, Florent Gaudez, Franck Gaudichaud, Vincent Gay, Bertrand Geay, Julie Gervais, Jean-Pierre Gesbert, Denis Gheerbrant, Guy Giani, Pascale Gillot, Pierre-Eliel Girard, Marie Giudicelli, Julien Gonthier, Daniel Gostain, Renée Gramaize, Christophe Granger, Nicolas Gregori, Lena Grigoriadou, Frédéric Grimaud, Jannine Guespin, Bernard Giudicelli,
Elie Haddad, Jeanne Haugoubart Bonnefoy, Jean-Marie Harribey, Samuel Hayat, Benoît Hazard, Odile Hélier, Marc Herpoux, Leila Hicheri, Thomas Hippler, Céline Hollebecq, Maryvonne Holzem, Thierry Huve, Mathias Isimat-Mirin, Magali Jacquemin, Nicole Jacques-Lefèvre, Bruno Jacquin, Daniel Jeanneteau, Sylvain Jay, Samy Johsua, Anne Jollet, Claude Kaiser, Claudine Katz, Jacques Kebadian, Hervé Kern, Marjorie Keters, Pierre Khalfa, Mohamed Khenniche, Jean-Luc Kop, Isabelle Krzywkowski, Anne Kubler,
L’1consolable, Dominique Labourier, Marc Lacreuse, Jean Lafont, Floriane Lagree, Véronique Lamendour, Francis Landron, Sylvie Lange, Patrick Lao, Mathilde Larrère, Sylvie Larue, Fabienne Lauret, Ginette Lavigne, Stéphane Lavignotte, Patrick Laurenceau, Pascal Le Brun, Perrine Leclercq, Michelle Lecolle, Sylvie Le Cocq, Hervé Le Crosnier, Manu Leduc, Dominique Lefèvre, Corinne Le Fustec, Jean Le Gal, Bernard Lemann, Christophe Lemasson, François Le Méhanèze, Romain Le Meur, Alain Lenud, Yann Leredde, Benoît Leroux, Maelenn Le Roux, Michel Letté, Estelle, Lesbec, Laurent Lévy, Pascal Liberatore, Wenceslas Lizé, Louise Loubrieu, Olivier Long, Camille Louis, Michael Lowy, Agnès Lubin,
Raymond Macherel, Fanny Madeline, Christian Mahieux, Chowra Makaremi, Pascal Maillard, Henri Maler, Jean Malifaud, Jean-Claude Mamet, Françoise Maquin, Rémi Marie, Philippe Marlière, Killian Martin, Gilles Martinet, Gustave Massiah, Alain Masson, Christian Maurel, Laurence Maurel, Julie Maurice, Olivier Mayer, Sylvie Mayer, Éliane Meillier, Véronique Melchior, Irène Menahem, Rémi Merindol, Denis Merklen, Henri Mermé, Jean-José Mesguen, Madjid Messaoudene, Isabelle Mestre, Valérie Mettais, Stéphane Michot, Noufissa Mikou, Sylvain Milanesi, Jacques Millet, Sylvie Monchatre, Gilles Monsillon, Ana Doldan Montiel, Bénédicte Monville De Secco, José-Luis Moraguès, Robi Morder, Corinne Morel-Darleux, Marc Moreigne, François Mortamet, Mikael Motelica-Heino, Séverin Muller, Alain Munier,
Philippe Nabonnand, Claire Nancy, Corinne Nativel, Joël Nayet, Toni Negri, Olivier Neveux, Michel Noel, Jean Noviel, Gisèle Noublanche, Pierre Odin, Bertrand Ogilvie, Denis Orcel, Isabelle Ouvrard, Cléo Pace, Martine Page, Luca Paltrinieri, Anne Parisot, Do Passeri, Dominique Paturel, Frédéric Paschal, Marie-Claude Paume, Dolores Pazos, Willy Pelletier, Irène Pereira, Évelyne Perrin, Anita Perez, Elsa Peyronne, Christian Pfohl, Valerie Phelippeau, Nicole Phelouzat, Olivier Piazza, Stéphane Pichelin, Alexandre Pierrepont, Marlène Pineau, Suzanne Piot, Alain Pires, Francky Poiriez,Jacques Pompon, Raphael Porteilla, Emmanuelle Posse, Antoine Poulain, Paul Poulain, Véronique Poulain, Claude Pourcher, Stéfanie Prezioso, Pierre Prim, André Prône, Claudio Pulgar-Pinaud,
Isabelle Quaglia, Yves Quintal, Makan Rafatjou, Marie Rama-Menahem, Claudine Reboux, Manuel Rebuschi, Minelle Riboni, Marie Richard, Nelly Rintaud, Jacques Rioual, Jacqueline Roche, Anne Rocher, Alice Rodrigues, Daniel Rome, Floréal Romero, Patrick Rossignol, Marc Roudet, Benoît Rougelot, Théo Roumier, Pierre Rousset, Michel Ruff, Gilles Sabatier, Isabelle Saint-Saëns, Sophie Sainte-Marie-Heim, Catherine Samary, Kahena Sanaâ, Maria Eleonora Sanna, Gaëlle Santin, Patrick Saurin, Pierre Sauve, Gabrielle Scarabino, Hélène Schneider, Edouard Schoene, Michel Seigneuret, Pinar Selek, Marie Sellier, Alexandre Siguier, Patrick Silberstein, Isabelle Sire, Frédérique Sitri, Camille Six, Alessandro Stella, Jeanne Studer,
Benjamin Tauziac, François Ternynck, Jacques Testart, Edwige Thaille, Fanny Thomas, Sylvie Thomas, Lucky Tiphaine, Jean Tortrat, Vincent Touchaleaume, Jean-Marie Toupin, Véronique Tribouilloy, Julien Troccaz, François Tronche, Béatrice Turpin, Marc Tzwangue, Sixtine van Outryve, Patrick Vassallo, Sarah Vaucelle, Françoise Vergès, Francis Verne, Frédéric Verhaegen, Julien Vigouroux, Pierre Vila, Bastien Villeflayoux, Pascal Vitte, Elise Voguet, Nicolas Voisin, Christiane Vollaire, Sophie Wauquier, Louis Weber, Roger Winterhalter, Béa Whitaker, Sylvie Wolf, Catherine Wolff, Carole Yerochewski, Isabelle Yhuel, Philippe Zarka, Pierre Zarka, Olivia Zemor, Serge Zetlaoui, Jeanne Zoundjihekpon, Élisabeth Zucker

Premières signatures collectives :

Aggiornamento histoire-géo, ACU (Association des communistes unitaires), Association De(s)générations, CAPJPO-Europalestine, Cerises la coopérative, Changer de Cap, Collectif des révolutionnaires, Collectif Droit à la Belle Ville, Collect'IF paille, EcoRev', Émancipation collective, Ensemble!-PACG 05, Fédération des syndicats SUD-Rail, Gilets jaunes de Belleville, Gilets jaunes enseignement recherche, Gilets jaunes de Plaine Commune, Jardins Communs, Jarez Solidarités, La Suite du monde, Le Paria, Les infiltrés, On prend les champs, PEPS (Pour une écologie populaire et sociale), Questions de classe(s), Reporters en Colère, Réseau pour l'Autogestion, les Alternatives, l'Altermondialisme, l'Ecologie, le Féminisme, Réseau salariat Essonne, Réseau salariat Pays de Loire, SUD éducation Loiret, SUD éducation Paris, Union prolétarienne ML, Union syndicale Solidaires, Union syndicale SUD Industrie, Unité Communiste de Lyon, Union communiste libertaire, …

Qui sommes-nous ?

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