mardi 28 avril 2020


Piqué sur le site Médium France sous la signature de Phil 



27.- LES VIOLONS DE L'INFO - Bon faut pas dire ce qui n'est pas - et en toute sincère compassion pour les victimes et leur famille - on se marre bien avec ce confinement ! Même sans les gogos de fessebouc, cela faisait longtemps qu'internet ne m'avait procuré autant d'occupation, avec les vidéos, les dessins, les avis d'experts et quelques messages personnels tous sympathiques. Je parle bien de mails personnels, où chacun prend le parti d'envoyer, sans like ni chichis, à des gens qu'on apprécie et qui pourraient être intéressés par les sujets proposés. Aucun rapport en somme avec le grande décharge, le dépotoir, le désespoir sans fond des zéros-socios où le seul objet est de collectionner les cœurs, les pouces en l'air et les vues sur l'exploit du petit dernier, du chat, du chien, du cochon...et son nombril.
On s'amuse bien, mais est-on si nombreux à avoir compris que le drame viral était devenu une aubaine pour les chacals ? Et je pense-là notamment aux communicants qui, en ayant volé le leadership aux voyagistes, aux lobbyistes, aux affairistes, ont rejoint sans nulle surprise, le rang des fâcheux, des opportunistes.
Parmi ceux qui s'arrêtent sur Macronique, il y a bien peu de "clients" de la télé, au point qu'ayant pris le parti de s'en éloigner à tout jamais - et souvent bien avant la Covid 19 - ils se foutent totalement de ce qu'il peut bien y traîner et s'y tramer. Sans réserve, j' approuve les sages et les envie. Qu'est ce qu'ils ont raison de s'en foutre. Parce que si l'on ne garde qu'un œil - même distrait et très distant - sur l' infernale lucarne qui leur est devenue étrangère et qui m'est seulement terriblement hostile parce qu'indubitablement nuisible, on se rend malade. J'en suis malade !
A longueur d'antenne, nuit et jour, des mal au trou - avant, ça s'appelait des journalistes !- se relaient devant micros et caméras pour déverser en boucle des monceaux d'énormités, d'insanités, des océans, des univers de vide. Songez que depuis le début mars, cette engeance télévisuelle, débrife les cas, les morts, ceux qui vont mourir. Et des violons, à foison. Les Ehpad, les contrôles de police, les routes, les plages, les restaurants vides, les dessins d'enfants, les cours par internet, le bac, pas le bac, le Tour de France ou de souffrance, les chansons écrites, chantées en distanciation, la solidarité formidable, les initiatives citoyennes et un peu partout, les bénévoles…
Je ne pense pas qu'ils le soient bien, eux, bénévoles, pour nous servir les inepties émollientes, lénifiantes, qui vident un peu plus les cerveaux et les consciences, le quant à soi et la personnalité de chaque individu. Si, si je vous assure qu'il sont payés pour ses rengaines, dont la cheftaines c'est évidemment le fameux " et n'oubliez pas d'aller faire du bruit sur le balcon..." Et ils y sont, con ! les cons sur leur balcon, même ceux qui n'en ont pas... Avec ou sans hélicon ! Par millions.
Et Macron et Philippe. Lorsqu'ils vont parler, vous avez droit à trois jours de prospectives, de conjectures. Une fois qu'ils ont accouché de leur souris, ces gens très importants font alors l'objet d'un débrifing interminable. Huit jours après on commente encre le masque, le test, la chloroquine, le déconfinement, la crise économique, la rentrée des classes et du football.
Des présentateurs donc, mais des spécialistes qui amènent leur expertise. Du virologue au sociologue, paléontologue, catalogue. Tout ce qui logorrhe et pérore est d'or. Et puis des nuées d'éditorialistes. Celui avec son écharpe rouge qui se prend pas pour rien, l'autre au service de Radio-Paris et de Vichy... le laid, le beau, le grand ridé, le mont pelé, celui qui a grand cou, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le virus.
Alors pourquoi, me direz-vous, pourquoi tant de bruit de chaînes sur ce pays déconsidéré, martyrisé, anéanti par sa propre indigence métaphysique ?
Ben parce que nous demeurons sous une forte dictature capitaliste et sa terrible loi de l'offre et de la demande. Ah ! vous en voulez de l'émotion, de l'info réchauffée, frelatée, de la soupe populaire et ben on va vous en filer. Des millions qu'ils sont devant leur ignoble télé. Du matin au soir ils ingurgitent à l'entonnoir, des infos, des pubs, des images, des pubs, des racontars, des pubs, des sujets à la noix, des pubs, des notes d'espoir... En prenant bien soin néanmoins que le client ne se croit pas sorti d'affaire et prêt à s'éloigner de l'écran devant lequel il gobe les mouches, les énormités et les pubs...
En fin d'analyse, me direz vous, quel intérêt ont les médias à en faire tant et si grossièrement ? Que Macron vende son bronzage et fasse du même coup de la pub pour les lampes à UV, on connaît l'objectif final. Que Philippe tente de sauver sa peau en pleine dépigmentation et Salomon de gagner sa grand-croix de la légion d'honneur, on le comprend. Mais la journaliste là, elle, qu'est-ce qu'elle a y gagner ? Eh bien c'est très simple ! Son job ! Car dans la société moderne, avec Trump à sa tête, ce sont les résos-socios qui ont pris le leadership. Si bien qu'au lieu de tenter de les confondre, les médias classiques, couards, cossards et honteux, les imitent, les accompagnent et les supplient de leur laisser un petit espace vital et d'avenir.
Cela fait bien longtemps que l'on évoque la télé poubelle. Et depuis tout ce temps, ce qu'il y a dedans et s'y rajoute indéfiniment et confinement, est absolument pestilentiel.







"Drôles" de nouvelles


  • Deux policiers -dont un dans un état grave- heurtés volontairement par un chauffard. Alerte orange aux orages sur deux départements du du de la France. Voilà deux ionfos sans lien direct avec le virus entenduesà la télé. Les médias entament leur déconfinement !

  • Le manque de "pudeur" des femmes profite au coronavirus, selon un imam au Pakistan. Il n'y a pas de confinement pour le business religieux et ses absurdités.

  • D'après le site d'information d'Orange,à l'inverse de ce qui se fait en Italie, la France ne plafonnera pas le prix des masques : "L'approche qui consiste à dire 'il y a un prix maximum' risquerait de freiner l'innovation", a indiqué lundi 27 avril la secrétaire d'État aux masques Agnès Pannier-Runacher.C'est ça ! il faut bien que certains se fassent du pognon la-dessus. Ainsi la République en marche se protégera avec des Louis Vuitton, tandis que les pauvres bougres qui ne marchent pas, ou pas assez vite, choisiront un bout de chiffon. Y a pas de raison !


Message poignant de parents anxieux 


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