lundi 6 avril 2020



Mai non ce n'est pas un arbre à fabriquer du coronavirus. On n'est pas sur fessebouc ici !
C'est juste de jolis bourgeons de saule en pleine éclosion...



Trump pète quelques touits

5.- TIENS VOILA DU HASHTAG ! -  Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais tout n'est plus qu'une affaire de hashtag. On ne se salue plus, on ne s'embrasse plus - et cela avait commencé bien avant le virus - on s'interpelle par ce hashtag -le mot dièse pour les franchouillards attardés et/ou réfractaire. Hashtag ! non mais je vous en foutrais moi du hashtag ! Si encore ça se fumait. J'en commanderais bien pour y essayer - comme disent les Gones -. On ne se maile, plus on se touite, on ne s'aime plus on se like…
Ça ne se fume pas, mais enfin cela produit de drôles d'effets, quand on sait que le hashtag le plus hashtagué au monde n'est pas #metoo contrairement à ce que l'on aurait pu croire, ni #corona, mais #Trump. J'ai la désolation et le désavantage de vous annoncer mesdames et messieurs les touiteurs que vous êtes 52 millions sur cette putain de planète à suivre le président le plus dingo de la terre depuis... depuis qui d'ailleurs ?
Le Mickey en question devance le Pape François qui faisait la course en tête auparavant. 47 millions de personne sur la terre suivent le Pape. "Paix sur le terre" et "Prions pour le seigneur" ne sont certes pas plus néfastes que les pitreries irresponsables du premier dirigeant de la planète, mais pas bien plus utiles non plus. Enfin ! comme ils disent dans les églises : heureux les simples d'esprit..." Et je passe sur 6 millions qui adulent le poète Salmane d'Arabie Saoudite et les 3 millions qui traversent la rue et partagent la tête de cordée avec Macron... Pauvres de nous !!!
Donc, le hashtag se diffuse au moins aussi vite que le covid 19 et fait bien plus de victimes. Qui n'en meurent pas - hélas ! - ( non je plaisante, je le pense, mais je plaisante ). Il n'y a quasiment que sur moi que les sensations de fièvre et d'étouffement apparaissent.
Le hashtag -comme toutes ses conneries de ouatsape, amstramgram et je n'oublierai pas mon fessebouc préféré, sont devenus les maîtres du monde. Des dictateurs auxquels se plient les gens avec la même docilité que celle qu'ils manifestèrent face aux seigneurs du Moyen-âge, aux monarques de tous temps - malheureusement à ceux aussi du présent -, aux tyrans, aux allemands de quarante et des poussières…
Et nous ne sommes pas nombreux à entrer en résistance. A tenir des blogs indépendants, insoumis, réfléchis, subversifs. Alors ils avancent les hashtagueurs. Sans opposition. Cela fait des jours que je me démène et je n'ai pas plus de 100 visites sur ce site ! Normal, y a pas écrit les mêmes choses que ce que dit la télé, les zéro-socios... ça doit pas être bien bon. Ni même surtout bien vrai ! Depuis que le hashtag à pris en main la détresse humaine, irraisonnée, la panique organisée, ordonnancée même du Covid 19, en voilà d'autres : hashtag restez chez vous ; hashtag lavez-vous les mains, hashtag on vous répond, hashtag ne mettez pas de masque, hashtag mettez vos masques...
Et soyeux heureux, en voici un tout neuf, encore tout chaud, ils viennent de nous le pondre : hashtag à la maison. Et vous savez ce que c'est, hashtag à la maison et ben c'est, allez réfléchissez deux secondes, allez, allez, vous le tenez ... eh bien oui, c'est une nouvelle télévision ! de tous ceux qui font du pognon en continu avec leurs chaînes puantes ou payantes (bien souvent les deux). Pour quinze jours peut-être puisque le déconfinement finira bien par arriver. Une chaîne spécial #coronavirus alors que jour et nuit, accessibles à tout le monde grâce à la TNT , France 5, Arte , France O et France 4 (ah non on me dit que les deux dernières vont bientôt être fermés par la start up nachion macroniste !), diffusent de beaux programmes grâce auxquels on peut largement s'instruire, se distraire et s'informer intelligemment, on nous annonce une nouvelle chaîne probablement essentielle.
On nous dira de nous laver les mains, de ne sortir sur son balcon à huit heures pour taper sur des casseroles ou souffler dans un clairon. La musique qui marche au pas.... A la maison, c'est une injonction à regarder la télévision, plutôt que d'apprendre à écouter, à observer, à lire et à penser. C'est le bracelet électronique du confiné, dont on fera forcément un con fini, si n'est déjà établi.

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