J’sais pas vous, mais ce fut un sacré beau mois de mai. Je ne parle pas du temps. Qui est comme il est ! Du reste, il me semble que désormais, lorsqu’il n’est ni trop chaud, ni trop sec, c’est du beau temps... D’ailleurs les Graulhétois, venus savourer l’Aubrac tout frais, tout vert, n’ont pas eu à s’en plaindre, du temps, ils ont même pu jouir de belles éclaircies. Arrêt au bowling de Rodez, visite de la fromagerie Jeune Montagne et l’incontournable château de la Baume (le Versailles du Gévaudan), les amis du Temps Libre conduit par Bernard Bellotti, ne se sont rien refusés. Après la splendide fête du livre de Hyères, qui succédait elle même au lancement du Petit garçon à la maison Richard de Nasbinals et avant le salon de la Transhumance, j’eus la joie - le mot est fort mais il est juste -, de retrouver mes compatriotes de la petite ville tarnaise - celle de mes racines - et de partager le repas traditionnel pour ne pas dire mythique : charcuterie, saucisse-aligot, fromage et tarte Bastide, le tout servi sous la houlette de Jean-Philippe et Luis dans la belle salle de la Randonnée. Et grâce aux bons offices de Chantal Peyrissous, d’écouler une bonne quinzaine de livres... Il y eut tant de rencontres, de chaleur, d’enthousiasme de la part d’un grand nombre d’entre-eux que je me suis senti un peu penaud de les avoir laissés, là-bas à leur sort, sur les rives du Dadou. C’est un peu comme lorsque, le dimanche, je descends de l’Aubrac pour assister à un match de rugby de mes chers Graulhétois. Je m’interroge souvent : mais pourquoi n’y es tu pas revenu ? Ben oui, la réponse est toujours la même : l’Aubrac, l’Aubrac, l’Aubrac… Tiens et puisque je parle "rugby", laissez moi féliciter les Espoirs du SCG, Champions de France de Nationale 2 et d''ajouter un salut amical à leur manager, Claude Guiraud, mon copain de classe... Mais au moins que ce soit clair, ce ne sont pas eux qui ont besoin de moi, mais bien le contraire ! Enfin, je leur sais gré de ne pas me tenir rigueur de cet éloignement et même de me considérer comme l'un des leurs. Belle consolation. Graulhet est un beau pays. De rigueur, de caractère et d’amitié. Je l’aime d’autant plus profondément que tous les miens, sans exception, y sont en terre et à jamais. Voilà, aujourd’hui c’est court, c’est tout, mais c’est tellement important ! Comme il est primordial de dire à ses parents, ses enfants, qu’on les aime... |
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