Vous allez voir qu’il va y arriver, à force, à nous la déclencher, cette troisième guerre mondiale ! Et qu’en insistant un peu, on aura droit aussi à la première bastos, trente ou quarante fois plus puissante que celle balancée par nos chers alliés sur Hiroshima ! Depuis toujours à mes yeux - et ceux de quelques collègues tout de même -, Saint-Emmanuel-les mains-jointes, c’est le Schpountz ( de Pagnol ) où La Chèvre (pas de M. Seguin), enfin l’un de ces personnages de farce littéraire et cinématographique, carrément ridicules ou provoquant les pires catastrophes. Et dans ce rôle, il excelle, faut pas dire ! Personne n’a oublié le fameux « État de guerre » décrété après l’invasion d’un régiment de pangolins et de chauve-souris kamikaze nous bombardant à coup de COVID. Une guerre qu’il allait mener sans masque, sans lit d’hôpital et bientôt sans vaccin français, un guerre qui grâce au quoi-qu’il-en-coûte pour aider ceux qui n’en avaient nullement besoin, a quand même réussi à mettre la France en faillite ! Sur ce seul épisode si peu glorieux, il aurait dû être renvoyé dans son cher monde de la finance, mais il faut croire que s’il est incapable de présider un pays convenablement, il est en revanche fort doué pour faire croire le contraire à ses petits copains qui, depuis le même quoi-qu’il-en-coûte, lui devaient bien ça. La guerre, décidément, il en rêve ! Il l’a aussi et surtout menée contre le peuple avec quelques jolis succès de répression contre les Gilets jaunes, les millions de manifestants refusant la retraite à 64 ans et les écologistes de Sainte-Soline à Castres. Les écologistes, devenus -avec les Insoumis- sa bête noire, puisque désormais il s'acoquine plus volontiers avec le camp des racistes et des nationalistes. Ainsi, après avoir détruit le pacte social en s’attaquant au grands acquis qui perduraient tant bien que mal depuis la Libération ; relancé la lutte des classes à force de provocations et d’injustices ; fracturé au plus profond d’elle-même la société française en soutenant le dessein israèlien d’anéantir le peuple palestinien sur ses propres terres ; décrété le réarmement natal – soldats, garde-à-vous, à vos bites, fixe - voici ce président de caste bien parti pour nous plonger dans le feu et l’enfer nucléaire. En cause, depuis l’origine, son jeu ou plus exactement son double jeu avec Poutine. Cette manie de se mettre en scène en permanence et dans un premier temps de faire l’important, le costaud, le malin et le fin négociateur, dans le seul but d’être réélu à la présidence de la République. L’inconscience et l’inconsistance d’avoir cru - ou fait semblant - que l’on pouvait jouer avec Poutine. Tu parles que l’autre au Kremlin, il a bien dû se marrer en le voyant venir avec ses gros sabots d’énarque illuminé, son petit torse bombé de bretteur armé d’une épée en mousse. Il y a un an, il ne fallait pas « humilier la Russie » pontifiait-il, mais aujourd’hui voilà qu’il soutient l’Ukraine « sans aucune limite » prêt à envoyer des troupes française se battre sur le terrain. Ça vous dirait de jouer au petit soldat dans le Donbass ? Après vous ! Ce qui m’ennuie c’est de reprendre l’idée d’un élu d’extrême droite qui se demandait si le président n’abusait pas de substances hallucinogènes ! Pour ma part, cela fait bien longtemps que je tiens la réponse. Mais enfin avec des Biden, des Trump, des Milei, des Xi Jimping, des Netanyahu, des Poutine, des Zelenski et des Macron s’agitant dans le même bocal, ne vous demandez plus s’il y aura la guerre, mais plutôt quand ! D'autant qu'elle est bien commode. Vous savez ce que l'on dit lorsque la situation économique, d'un pays ou d'une société, devient exhangue : "Une bonne guerre et ça repart !" Pas sûr néanmoins que ça reparte. De suite. Ou tout court ! Apparemment les choses avancent. J’ai lu ce matin qu’à la télévision officielle russe, ils se demandaient sur quelle ville en premier, ils allaient envoyer la purée : Marseille, Lyon ou Paris ? Oui évidemment, c’est tentant, mais pourquoi pas la Corse ? Non je déconne, mes amis je déconne et je ne peux m’en empêcher. Comme Macron ! A la différence près que ce n’est pas moi qui cherche la merde. En réalité, voyez, je pense qu’au lieu d’élire les obligés de la finance mondiale, les énarques totalement conditionnés par des préceptes et des réflexes de pouvoir, de domination par la force et l’argent, nous serions bien mieux inspirés de choisir des diplomates et des humanistes. Nous économiserions 500 milliards dans les cinq prochaines années (budget prévisionnel pour l’armée jusqu’en 2030) et il n’est finalement pas certain que nous encourions plus de risques de finir caramélisés... |
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