Mes amis, vous le savez, je me suis en sommeil, mais à l’image de mon Livre d’or, ce n’est que d’un œil. L’autre restera vigilant, non pour changer le monde - puisque je viens de m’apercevoir que ce serait un peu compliqué tout seul -, mais pour pourrir la vie des autres. Ce n‘est qu’un formule, provocatrice et au fond rigolote, pour dire que je continuerai autant que mes forces m'y autoriseront, à tenter de conscientiser mon entourage, à commencer par ceux qui ont eu la bonté, la lucidité ou… l’inconscience de s’intéresser à ma chronique. La semaine dernière, une abonnée, quelqu’un que j’aime beaucoup - parce qu’elle le vaut bien !- m’a confessé qu’elle n’était pas au courant de l’affaire des Soulèvements de la terre et notamment de leur dissolution par la dictature libérale dans laquelle les électeurs de Macron nous ont piégés, enfermés, peut-être même, condamnés. Avant que d’aller tondre mon pré et tenter de donner un petit frère à « Ma petite fille... », je voulais vous maintenir les pieds au chaud (il paraît qu’en plaine, ils le sont pour de bons, nous tout là-haut, ça va, merci pour nous !), tout en demeurant conscient que face à l’extrême gravité de la situation, il faut aussi garder la tête froide. Et sur les épaules tant que l'extrême libéralisme ne nous a pas précipité vers le Front National et le retour de la guillotine pour défaut de pensée. Alors je vous le répète, mes amis, pour ceux qui n’appartiennent pas à la caste des bourgeois malfaisants - que nous tenions hier pour des adversaires et se révèlent chaque jour comme d’authentiques ennemis - il ne peut-être question d’accepter la dissolution des Soulèvements de la terre, sans bouger le petit doigt de sur la couture du pantalon. Dans le calme, la dignité, mais avec la plus grande détermination nous devons tous contribuer à notre niveau, quel qu’il soit, même dérisoire - comme peut d’ailleurs être le mien – à agir et réagir. Je m'y efforce pour ce qui me concerne, en faisant suivre les prises de parole d’Alain Damasio, dans cette interview appelée « Debout, debout, debout... » - qui m’évoque le titre que j’avais donné à un court texte après la réélection de Macron, qui n’a hélas pas recueilli grand intérêt - et dont voici un extrait : « Nous sommes -écrit Damasio- entrés en France de plain-pied dans une période préfasciste, qui a éclaté au grand jour avec la réforme des retraites, qui vole deux ans d’existence à chaque actif déjà entré dans le troisième âge, et qui se crépite en continu, pour qui veut voir, dans une myriade de « faits divers », d’oukases gouvernementaux et de petits évènements ignobles et racistes que la macronie laisse puruler, de l’incendie de la maison d’un maire qui voulait simplement ouvrir un centre d’accueil aux canots de migrants qu’on laisse se noyer par centaines dans une bruyante jubilation, en passant par la libido déchaînée d’une police qu’aucune hiérarchie ne vient plus cadrer et qui nous apprend à chaque manifestation le vrai sens du mot « violence ». C’est publié dans Reporterre - ce remarquable journal en ligne - qui propose également une interview d’un autre écrivain, Annie Ernaux (on peut aussi l’appeler Er...Nobel !), sous le titre : « Les Soulèvements de la Terre sont un mouvement pour la vie ». Voilà et puis vous pourrez aussi à l’occasion cliquer sur la petite pastille verte où c’est écrit « Faire un donc au journal ». Indispensable de faire un don - maximum pour ceux qui le peuvent ! - à ceux qui ne sont pas subventionnés par Arnault et Bolloré. Faites-le, s'il-vous-plait et si vous ne laissez pas tout dans un billet d’avion ou une location avec piscine... c’est le moment ou jamais ! Je vous embrasse, profitez bien de votre été, car l’automne sera bouillant. Et si vous n’êtes pas totalement pleutres ou lamentablement indifférents, après avoir lu Damasio et Ernaux, fait un don à Reporterre, vous ferez également suivre au plus grand nombre, cette chronique, parmi tant d’autres, d’utilité publique ! https://reporterre.net/Alain-Damasio-Debout-debout-debout?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne ___________________________ Et au fait : merci à Marion Cotillard que je n'espérais pas à ce niveau de conscience, d'engagement et de courage ! ___________________________ |
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