Je n’arrive pas à savoir s’il est seulement possible qu’un citoyen ayant un tant soit peu le coeur à gauche - je parle bien du coeur et non du portefeuille dans la poche intérieure qui effectivement est souvent située à gauche -, peut avoir un jour imaginé que Macron était de gauche ! Mais ce que j’ai toujours pensé et les événements viennent me donner raison à l’aune de l’aube de son deuxième putain de mandat, c’est qu’il se situe à l’extrême-droite libérale. Alors certes, son allié objectif d’extrême-droite liberticide et nationaliste, me dégoûte pareillement, à ceci près qu’il n’est pas - encore – au pouvoir. Mais, comme déjà dit il y a peu, tant d'efforts sont prodigués par la Macronie dans ce sens, que nous devrions avoir droit à cette magnifique alternance, dès les prochaines élections… Beaucoup me trouvent - et je le déplore malgré tout - excessif. Parce qu’ils jugent que rallonger le temps de travail de deux ans, arbitrairement, sans vote et face à une manifestation quasi-unanime contre la mesure, n’est pas excessif ! S’arc-bouter sur des positions intenables concernant l’inaction contre le dérèglement climatique, envoyer les flics partout et n’importe quand lorsqu'une opposition de mobilise, interdire les manifestations et dans le même temps parader à Versailles avec les nuisibles, les principaux responsables de la croissance mondiale et du réchauffement de la planète ; verrouiller les médias et s’inviter comme chez soi sur la chaîne godillot de TF1, ce n’est en rien excessif ! La baisse des impôts annoncée aux français est la pire des infamies. Parce que cela s'adresse à une population peu éduquée et pas du tout concernée par les codes moraux de la vie publique. C’est flatter les plus bas instincts de consommateurs écervelés. On ne cesse de clamer que ce qui fait défaut, dans notre pays bien sûr - mais sur cette terre à l’évidence - c’est l’éducation. Que c’est par elle qu’il faut rebâtir la société et réanchanter le monde. Et la base de cette éducation, aussi bien chez les plus petits, que chez les plus pourris, c’est le rappel au premier principe de coexistence : la solidarité. On peut y associer de jolis mots à commencer par le plus beau concernant l’espèce humaine, le plus utopique aussi : fraternité. Et nous avons donc, en France - bien évidemment, il a fallu que ça tombe sur nous ! - un individu qui prône du haut de son trône exactement le contraire, devant des millions de béotiens addicts à leurs petits sous, puis qui plastronne à Versailles devant ses obligés, les puissants financiers de ce pauvre monde. L’extrême-droite libérale, consiste à sans cesse écraser les masses populaires et les malheureux en s’appuyant sur des classes intermédiaires de peu, facile à manipuler lorsqu'on l'achète avec de minables cadeaux fiscaux et à qui cela suffit pour aller voter le coup d'après, en faveur du mystificateur. Qui n’a pas encore compris que baisser les impôts sur le revenus, c’est appauvrir tous les services publics ? Hier c’était la poste, EDF, les autoroutes, les trains et depuis, tout est devenu plus cher lorsque ce n’est pas hors de prix, sans que cela fonctionne mieux ! Les impôts c’était ça : un service public de qualité, un hôpital compétant, ouvert à tous, puissants et misérables, un accompagnement des citoyens dans leur vie quotidienne. Une télévision et radio publique de qualité, sans les contraintes de la concurrence et l'obligation de résultats. Depuis des années, Macron et sa bande sabotent sans même s'en défendre, le modèle français et « en même temps » rend hommage au Conseil National de la Résistance, qui l’avait prolongé et largement amélioré. Baisser les impôts aux classes moyennes, c’est leur permettre de partir faire les zouaves en avion, s'empiffrer chez McDo et Lidl, commander sur Amazon et encombrer les routes le dimanche. Ça c’est de l’idéal politique ! De la vision et de l’humanisme ! Baisser les impôts des français moyens c’est les endormir, les moutonniser un peu plus, pour légitimer les cadeaux monstrueux fait aux financiers, se chiffrant par centaines de milliards depuis bientôt dix ans - cela a commencé sous Hollande -. Payer des impôts dans un pays démocratique et solidaire, c’est garantir un équilibre financier et favoriser la concorde. Tout le contraire de ce que fait Saint-Emmanuel-les-mains-jointes depuis 2017 pour la seule et bonne raison qu’il n’a pas été placé là, pour ça ! Comment pourrait-on expliquer et surtout faire comprendre au troupeau bêlant, qu’il est pourtant bien simple d’organiser la fiscalité dans le respect de la justice et des libertés. Tout le monde doit contribuer à cet effort, y compris celui qui touche RSA. Il ne donnera peut-être que dix euros, ce qui lui en laissera 900 pour faire des folies. Quant à celui qui en gagne 10 000, il pourra bien en reverser 3000 et il lui restera encore de quoi ne pas savoir qu’en faire. Quant aux grandes sociétés reçues avec le faste monarchique de Versailles, elles ne devraient plus avoir d’autorisation de vendre sur le territoire si elles ne participent pas à la même hauteur que les entreprises françaises, à l’effort collectif. L’impôt, espèce de malotru ! c’est ça. Ce n’est pas piquer dix pour cent de TVA dans le porte-monnaire d’une vieille ou d’un SMICARD qui ne parviennent plus à faire leur course décemment. La TVA, tout comme le non-alignement des salaires ou retraites sur le coût de la vie et le report de l‘âge de la retraite, cela porte le même nom : c’est du vol. Alors je sais bien que je prêche à une poignée de convaincus, mais il n’empêche. Au lieu de dire que j’exagère, il ne serait peut-être pas inutile que chacun vienne grossir les rangs de la révolte et que le cri de nos indignations mêlé au bruit de nos casseroles, devienne assourdissant ! Insoutenable. A propos de Charline et Guillaume Sais-tu cher Jaco que la désormais célèbre Adèle Van Reedt sitôt nommée patronne de France Inter fit une apparition dans La Grande Librairie (était-ce encore Busnel ou déjà Trapenard pour un bouquin assez insignifiant) ? Quant à l'interview qu'elle avait faite de Dany de la rade et que je viens d'écouter en podcast, elle était insupportable. Parlant du Haka, il (Herrero), commence par la "rudoyance" et la suite est tout à l'avenant. Pitoyable.... Mais oui, ils font à Charline et à Guillaume, à Alex dans une moindre mesure vu qu'il est moins critique, ce qu'ils ont fait à Daniel Mermet. Et c'est des gens dits de gauche qui se prêtent à cette censure de la libre expression. Je croyais que l'on ne trouvait que des mecs pour exécuter ces basses besognes. Non, on trouve aussi des nanas ! Le lien pour la pétition contre l'arrêt de "C'est encore nous" https://chng.it/MMGL6NbYwY Le lien vers le dernier numéro de l'Insoumission à décortiquer tranquillement https://linsoumission.fr/?na=v&nk=10256-caeadd6bb8&id=115 |
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