16.- INDÉCENCE ET RIDICULE - L'indécence, la vraie, c'est ça. Lorsqu'un premier ministre, un ancien conseiller de Sarkozy, présent dans cette sphère de pouvoir depuis si longtemps, complice doctrinaire du démembrement du service public et spécialement de l'hôpital, s'adresse ainsi au personnel de santé : " Revalorisation des salaires de nos soignants, ouvertures de postes, investissement dans nos établissements hospitaliers : les sommes déployées dans le cadre du Ségur sont inédites et vont concrètement améliorer le quotidien des personnels de santé."Non mais quel toupet ! "Nos soignants", il prétend qu'ils seraient à eux les soignants ? Ceux qui se battaient depuis des années pour quelques queues de cerises ? Ceux que l'on méprisait, ceux que l'on a tenté de faire taire avec une petite prime COVID ? Avec son Ségur et son Véran, on a quand même là affaire à un sacré crétin des Pyrénées (ça change de celui des Alpes) doublé d'un grand cynique. Et vous savez, lorsque j'entends des collègues miser sur l'incompétence de ce grand pataud, il me semble qu'ils se fourvoient. Il surjoue, en effet, pour qu'on le considère ainsi, une sorte d'anti-macron en somme et seulement dans l'apparence, mais ils n'en demeure pas moins tout aussi redoutable dans cette volonté de favoriser une France vivant dans l'entre-soi des riches, des seigneurs, des dominants. Leur doctrine, celle de la droite dans son ensemble, est celle là.Et si une conscience de gauche, enfin ! un grand rassemblement humanistes, ne se redresse pas très vite, réalisant le miracle de réveiller une conscience et même une morale politique des citoyens, nous allons vivre sous cet empire. Qui n'aura même pas de compte à rendre pour cette lourde faute politique, ce crime contre la République, qu'aura été l'affaiblissement de l'hôpital public et du système de santé, incapables de faire face à la pandémie.L'indécence et le ridicule. Je ne peux m'empêcher de sourire et parfois de pouffer, en revoyant le jeune Macron, arrivé du nulle part mais programmé par les super-puissances de l'argent, monter sur cette estrade et s'égosiller tel un coq : " Ce que je veux, c'est que vous alliez faire gagner notre projet. " Un projet reposant en premier lieu sur la trahison de François Hollande qu'il avait conseillé et dont il fut ministre, puis sur le pari lamentable et néanmoins réussi d'un duel avec Le Pen. Car au bout du culot, il parvient à se faire élire par un quart de français que je ne connais pas - et que je ne veux surtout pas connaître -, puis par une majorité de moutons tremblant face à Marine, sa complice.Mais non, vous êtes bêtes, ce n'est pas ça qui me fait marrer, Je l'aurai toujours en travers de la gorge. Ce qui est risible c'est que ce type ait été capable de toutes les turpitudes pour être élu et se retrouve quatre ans plus tard, le président des 100 000 morts de la COVID et d'un probable désastre économique.Y avait vraiment de quoi trahir père et mère pour en arriver là !__________________Il paraît que Roselyne la "culturiste" va mieux. Alors tiens ! une petite dédicace
https://www.youtube.com/watch?v=4mVoDARBXag&authuser=0
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Ne bougez pas ! Voici en supplément et gratuitement, un petit texte d'un ami écrivain que certains d'entre vous reconnaîtront (c'est pas trop dur). Et pour une fois, au lieu de moquer mon parti-pris écolo, il composte son billet avec moi !
" Au sujet du choix avion/train pourquoi ne fais tu pas confiance au PEUPLE souverain ? C'est vrai ça ! Tous les démagogues l'invoquent à tous bouts de champ et il serait incapable de faire un choix judicieux : LE PEUPLE. Pourquoi serait il plus éclairé quand il se met à voter ou brailler dans la rue ? Question fondamentale !
Quand j'allais trois fois par mois à Paris siéger au Bureau national de la LDH , délaissant mon cabinet, j'avais tenté de trouver la solution la plus rapide pour faire l'aller retour.
J'ai essayé l'avion à Hyères ce qui m'a permis de voyager aux côtés de nos députés varois, à l'époque il y en avait deux ou trois de "gauche", puis, bien que n'étant pas le peuple je me suis rendu compte qu'a condition de prendre le premier TGV (merveilleuse invention !) j'arrivais à faire l'aller-retour dans la journée en train et en plus, j'étais à l'heure gare de Lyon au lieu d'arriver en retard à Orly-ouest pour prendre un taxi qui devait me conduire au siège, dans le 18eme ! Et me farcir les encombrements de la capitale.
Le premier TGV pour Paris partait vers 4 h 50, de mémoire. Évidemment, ça se mérite et le soir je regagnais Toulon vers les 23 h 30. J'ai définitivement abandonné l'avion mais... je n'ai plus jamais rencontré les élus du PEUPLE .
Depuis l'exode de 40, je suis un dingue du train, surtout des trains de nuit... J'ai bien sûr la nostalgie des wagons à compartiments dans lesquels au bout de quelques kilomètres une micro-société se constituait, des rencontres, des récits, des échanges au moment du casse-croute. Le TGV est impersonnel. Quoique ! Il y a deux ans, je monte à paris voir ma fille - car j'ai une fille qui vit et travaille à Paris - je lisais un bouquin sur la Nouvelle-Calédonie - théâtre du roman que je suis entrain de terminer - une belle femme s'assied en face de moi. Elle est blond roux, des grands cheveux ondulés flottent sur ses épaules, belle, avenante et sympathique. Je m'étais étalé sur la tablette: journaux, téléphone, crayons, etc. Je débarrasse en hâte. Elle me sourit, quarante-cinq ans, épanouie, bien en chair juste ce qu'il faut pour un honnête homme. Elle dégage une sensualité saine, franche, appétissante .
Elle prend mon livre que j'avais abandonné sur la tablette et elle me dit avec une gentillesse sexy (je ne trouve pas un autre qualificatif) : " c'est mon pays, je suis né à Nouméa ".
Oui, tu es appétissante, attirante, belle voyageuse, mais moi je suis né à la Souterraine - Creuse - il y a 80 ans.
Le train... machine à rêves.
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